Vous êtes en pleine réflexion quant à votre avenir professionnel ou désirez opérer une reconversion ? Dans les deux cas, vous explorez de nouveaux horizons. Les métiers de bouche comme boulanger tendent à être reconsidérés à leur juste valeur. L’artisanat n’est plus regardé comme étant démodé et retrouve pleinement son sens. Voici ce que vous devriez savoir sur le métier de boulanger.
1. Pour exercer son métier, le boulanger a besoin d’un diplôme spécifique
Les règles liées à cette profession de bouche sont strictes : il est impossible de se dire « boulanger » si la personne en question n’est pas titulaire d’un diplôme spécifique reconnu par l’État. Cela tient de la loi relative au développement et à la promotion du Commerce et de l’Artisanat. Un boulanger est un professionnel qui fabrique et vend ses produits. S’il n’a pas été formé pour fabriquer son pain ou ses viennoiseries par exemple, alors il n’est qu’un simple vendeur exécutant. Ainsi, il faut être détenteur d’un CAP boulanger ou d’un bac professionnel boulanger. Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, ces dispositions sont les mêmes pour une personne ayant déjà une carrière derrière elle. Cette dernière devra intégrer un centre de formation spécialisé dans les métiers de l’artisanat pour obtenir les qualifications requises.
2. Les qualités nécessaires pour être artisan-boulanger
Être boulanger ne signifie pas fabriquer en sifflotant son pain en arrière-boutique puis le vendre toute la journée à ses fidèles clients. Il faut de la détermination et une bonne de dose de passion pour suivre le rythme qu’impose ce métier. Les professionnels aguerris diront aux personnes qui sont attirées par cet univers que c’est un métier difficile, mais qui en vaut la peine si la motivation est présente. Un boulanger ne compte pas ses heures de travail, n’a pas peur de se salir les mains, a une bonne condition physique et a le sens de la clientèle. Il peut par ailleurs faire parler sa créativité, afin de fabriquer des produits à son image. Cependant, il sait également écouter les demandes des clients et s’adapter en fonction de leurs besoins.
3. La journée-type d’un boulanger
Le boulanger ne connaît pas les grasses matinées, il se lève même bien avant le soleil. Bien que la plupart d’entre eux sont désormais équipés de machines qui leur facilitent certaines tâches, la contrainte principale du métier demeure les horaires. Selon sa propre organisation, un boulanger commence à travailler très tard le soir ou très tôt le matin. Il fabrique alors la pièce maîtresse de son commerce : le pain. S’en suivent les autres préparations comme les viennoiseries et autres douceurs sucrées/salées. Lorsque les premiers clients arrivent, il peut quitter son espace de travail pour vendre auprès de ses salariés. Il effectuera tout au long de la journée d’autres fournées pour assurer la production de pain et veiller à ce que rien ne manque dans les étals. Une fois la journée terminée, il faut tout nettoyer. Les règles d’hygiène sont strictes dans une boulangerie, il faut que le plan de travail soit propre avant de recommencer à travailler.
4. Le salaire d’un boulanger
Le salaire de base d’un boulanger dépend de la somme moyenne fixée par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie. Ainsi, un jeune boulanger qui démarre peut espérer gagner un peu plus que le SMIC, soit un peu plus de 1 600 euros bruts. Mais que les apprentis se rassurent, le milieu de la boulangerie est loin d’être figé. Il offre de nombreuses opportunités pour les débutants : un boulanger peut être entrepreneur et avoir son propre fonds de commerce. Si ses affaires fonctionnent bien, il peut très bien gagner sa vie. D’autres vont préférer se faire embaucher dans des grosses structures comme des hôtels de luxe ou dans la restauration au sens large.